Retour
Le système Alticolorimétrique



Première Version (le Principe)
Deuxième Version (l'amélioration)
Une Enorme Application




PREMIERE VERSION
Le Principe


L'installation sur l'avion ressemble à ceci (7 projecteurs de couleurs différentes) :



Vous remarquez déjà le croisement des couleurs : chaque losange a une couleur unique et parfaitement reconnaissable. A la verticale de chaque projecteur, la couleur projetée dépend clairement de l'altitude. Prenez le projecteur vert clair (celui qui est bien au centre) par exemple : à sa verticale la couleur passe du vert, au kaki, au violet, etc... Avec 7 couleurs différentes de projecteurs, il y aura 7 couleurs différentes qui vont se succéder sous le "projecteur vert". Chaque couleur est séparée par la même distance si les projecteurs sont eux aussi équidistants.

Ces couleurs vont donc définir 7 intervalles. Le vert correspondra à moins de H mètres sous l'appareil, le kaki à une distance entre H et 2xH mètres, le violet entre 2 et 3xH mètres, etc...

Naturellement, lorsque l'appareil éclaire le sol, la couleur que prend le paysage dépend de l'altitude :



L'altitude de 7 points différents situés sous l'avion peut donc être mesurée lors d'un seul passage. Ces 7 altitudes sont mesurés avec une précision qui dépend des réglages et du nombre de projecteurs. Avec 7 projecteurs, on regarde à quel intervalle l'altitude appartient parmis les 7 possibles (les 7 couleurs possibles... ça va vous suivez toujours ?).

La précision sur cet exemple est donc assez moyenne et pourtant le déchiffrage du résultat donne globalement le profil cartographié.







DEUXIEME VERSION
L'amélioration du système



Plusieurs améliorations majeures ont été apportées à l'Alticholorimètre, grâce aux contributions de diverses personnes.

1. Sept projecteurs puissants représentaient une trop grosse installation, placée sur toute l'envergure de l'avion. Afin de mieux placer le poids, il n'y a désormais plus qu'UN SEUL projecteur, situé au centre de l'appareil. Ce projecteur est encore plus puissant, mais il peut être surveillé et entretenu durant tout le vol par des techniciens.

2. C'est cet unique faisceau de lumière qui sera utilisé pour créer les cônes de lumière de couleur. Comment ? A partir de prismes ! Ces prismes peuvent être en bien plus grand nombre et répartis sur toute la longueur de l'aile, sans déséquilibrer le vol.

3. Comment le faisceau principal est-t-il divisé ? Par de simples miroirs bien positionnés. Ils sont placés directement sous le projecteur et répartis sur une structure sphérique.

Et là attention !!

4. L'Alticholorimètre se double d'un Altiacoustimètre ! Une mesure par le son ! En effet, deux gigantesques hauts-parleurs sont désormais installés sur l'amorce des ailes. Ces hauts-parleurs vont envoyer par à-coups des impulsions sonores de base. Des "bip" ou "beat". Chaque impulsion va être renvoyée par le sol bien sûr et le son reviendra sur l'avion entre deux "bip", dans une période de calme sonore.
Il ne reste plus qu'à enregistrer le niveau sonore que perçoit un banal micro. Un grand bip correspondra à l'envoi par les hauts-parleurs d'une impulsion, le petit bip qui suit, la "réponse" du sol. Le temps écoulé entre les deux donne la distance au sol.

Cette seconde mesure permettra de compléter et de vérifier la valeur donnée par l'Alticholorimètre, qui ne donne une mesure précise que lorsqu'il est parfaitement réglé et parfaitement employé.





Une ENORME application


Après avoir effectué quelques vérifications, je confirme qu'une utilisation intéressante de l'Alticholorimètre peut être mise en place.


Tout d'abord, les miroirs qui divisent le faisceau du projecteur principal sont placés idéalement si l'on emploie une banale "Boule à Facettes". Voilà une économie intéressante.
(Un cache de métal renvoie vers l'avion les rayons qui se dirigeaient vers le sol et qui pourraient géner la mesure.)

Ensuite, les "beat" envoyés par les hauts-parleurs sont naturellement produits par un morceau de Disco quelconque. Afin d'agrémenter le voyage et de faire de nouvelles économies, on se contentera d'engager un DJ plutôt qu'inventer un synthétiseur d'impulsions sonores.


Et enfin, avec ces magnifiques colonnes de couleur, cette multitude de rayons lumineux, cette boule à facette et cette disco à fond les manettes, il est évident qu'il faut mettre en place une verrière panoramique sous l'avion et y installer un dancing.

Et une boîte de nuit à 2'000 mètres du sol, ça va déménager un max !!!





Anthony LeJazzeux

Retour