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Le GLAVABILLE CENDRÉ
Thèse de M Boris Svoboda

 

Introduction

Le Glavabille cendré est un oiseau pryan rencontré et décrit pour la première fois le 25 avril 2003 par l’équipe du projet Zootopia. M Bohinen, alors chef de l’expédition raconte sa rencontre dans son journal de bord (message Pryalist n°10505), ce qui permet au public pryan de faire la connaissance de ce volatile. Depuis ce jour, le glavabille a été rencontré quelquefois par l’équipe de la mission (sa rencontre fréquente n’est peut être pas un mystère quand on connaît ses mœurs).

 

Présentation et description


rare photo d’un jeune glavabille cendré

Le Glavabille est un être vivant : du règne animal, de la classe des oiseaux, de la famille des cannabisophages.

Son nom scientifique est le Glavabillis Cannabis.

Il s’agit d’un petit oiseau de la taille d’un merle au plumage cendré (comme son nom l’indique). Sa couleur a d’ailleurs été décrite en premier lieu comme s’il s’était écrasé dans un sac de farine radioactive du Krassland. Pour l’avoir revu plusieurs fois, je pense que sa couleur se rapproche plus de la celle des neiges du massif du Krassberg (vous savez, cette neige grise, scintillante, qui brûle les rares plantes présentes sur ces montagnes tellement elle est acide). Son plumage donne en effet l’impression de luire, comme si son corps était couvert de bouts de verre. Cette particularité permet à n’importe quel observateur de le distinguer des autres oiseaux, elle donne l’impression que l’on est en train d’halluciner, mais cela ne sert à rien de se frotter les yeux, c’est là sa véritable couleur. Il est à noter que le jeune glavabille présente un plumage vert " caca d’pacha ", comme le montre la photo.

Il possède un gros bec (comme on peut l’apercevoir sur la photo), indispensable à son alimentation (cf. chapitre mode de vie). Sa queue, relativement petite le handicape sérieusement pour fendre l’air en toute sécurité. Il lui arrive en effet de se percuter avec les arbres, rochers, autres glavabilles car son gouvernail est trop inefficace. D’autres observateurs diront que ce sont ses yeux, bien que gros, qui lui donnent une mauvaise vue. En effet, à certaines périodes de l’année, le Glavabille cendré voit trouble et percute encore plus d’obstacles que de coutume. Il est très facile à reconnaître pendant ces périodes, car il a les yeux presque clos et très rouges.

Les traces de ses pattes sont très aisément distinguables sur le sol. Elles possèdent sept griffes disposées en étoile, ce qui le distingue des autres oiseaux qui n’ont pour la plupart que cinq doigts.


une trace de patte de Glavabille cendré

 

Habitat et mode de vie

Rencontré la première fois sur les pentes du Mont Kitassia, on pourrait penser que le Glavabille cendré niche sur des pics abrupts. Il n’en est rien, celui-ci habite généralement dans les petits bois épars parsemés dans les campagnes de Tindali, de Zantavia ou de Kaora (où plusieurs spécimens ont été observés).

Le Glavabille est un oiseau relativement petit qui vit en bande, ou plutôt en nuée. Pour cela, les glavabilles se construisent des nids collectifs. Ce sont de vastes surfaces (parfois près d'un mètre de diamètre) ou chaque oiseau peut véritablement squatter, en s’installant dans un coin et en pépiant avec les autres (discuter chez les oiseaux). De par leur surface, on ne rencontre ces nids qu’au sommet des arbres (le Chêne Deuvy ou le Chêne Essaipas par exemple) ou, mais plus rarement, sur les toits des fermes des paysans de Zantavia.

 

Habitudes alimentaires

Le Glavabille cendré se nourrit essentiellement de graines de différentes graminées (c’est pour cela qu’il habite à la campagne), sauf pendant ses périodes de reproduction (cf. un tout petit peu plus bas).

 

Reproduction

Le plus important dans la période de reproduction chez le Glavabille cendré, ce n’est pas l’acte (contrairement à d’autres espèces), mais le comportement très caractéristique de cette espèce. Comme l’a justement décrit M Bohinen, " lors des périodes d'accouplement, les glavabilles cendrés recherchent des plants de marijuana afin d'en picorer les têtes, ce qui les met dans l'état d'excitation voulu pour entamer leur procédé de reproduction. " Pouf pouf. Si ça ce n’est pas un oiseau bien de chez nous. Le Glavabille est alors très excité par l’odeur de cette plante et attaque (pour s’en nourrir) toute source de fumée de joint dont l’odeur peut être détectée à plusieurs kilomètres. Le glavabille à ce moment là est reconnaissable (et je me répète) grâce à ses yeux rouges vifs et à son comportement agressif. On compte en effet nombre de concitoyens pryans agressés par ce volatile alors qu’ils ne faisaient rien d’illégal à Prya. (Et si je dis rien d’illégal, c’est que je pense que certaines polices de ce monde ou d’un autre nous envieraient cet oiseau pour remplacer leurs chiens, mais je m’écarte du sujet).

Il est donc recommandé à tous les citoyens pryans de se munir de casques pour sortir au printemps en général dans nos douces campagnes. Evitez donc d’emmener vos copines (ou copains) fumer derrière une meule de foin, sauf peut être à Siango où aucun individu n’a été signalé.

 

Conclusion

Une étude est actuellement en cours dans d’autres pays pour savoir s’il est très répandu ailleurs qu’à Prya.

On peut conclure que quand bien même ce serait le cas, le Glavabille cendré (Glavabillis Cannabis) serait l’oiseau destiné à devenir l’emblème du pays, grâce à ses mœurs nuptiales. Le seul problème reste l’excessive agressivité dont il est le sujet pendant ces périodes, ce qui contraste assez avec la nature pryanne.

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